Y’a-t-il, Y a t-il ou Y a-t-il : Que faut-il écrire ?

Voici une tournure dont on use tous au quotidien, mais dont la typographie est souvent malmenée. Mettons les points sur les « i »

« S’il vous plaît, y’a t’il une réunion prévue ce soir ? » Entre les traits d’union et les apostrophes dans les formes contractées, il peut être difficile de faire le bon choix. Mais rassurez-vous, la bonne orthographe est bien plus simple qu’il n’y paraît.

La réponse simple : On écrit « y a-t-il », avec deux traits d’union, de part et d’autre du t.

Pourquoi il y a T-IL où Y-a-t’il ? Le « t » est ajouté pour permettre de ce qu’on appelle, une liaison euphonique c’est-à-dire une liaison entre 2 voyelles. Cela pour faciliter la prononciation. De même, le phonème « y » n’est pas une contraction d’un pronom, donc on ne mettra pas non plus d’apostrophe entre le « y « et « a » ni de trait d’union.

En résumé, on écrit « y a-t-il » avec deux traits d’union et « va-t’en », avec un trait d’union et une apostrophe.

Pourquoi « y a-t-il » et non « y’a-t’il » ?

La présence de l’apostrophe dans « y’a-t’il » est une erreur fréquente. L’apostrophe est utilisée pour marquer la contraction d’un pronom. Par exemple, « il y a » devient « y’a » lorsque le pronom « il » est contracté. Mais dans le cas de « y a-t-il », le « y » n’est pas une contraction de « il ». Il s’agit d’une interjection qui sert à introduire une question.

L’ajout du « t » après le « a » est un « t euphonique ». Il est utilisé pour faciliter la prononciation en évitant une succession de voyelles. On retrouve ce « t » dans d’autres expressions comme « sera-t-il », « existe-t-il », « ira-t-il », etc.

En conclusion, la seule typographie correcte est « y a-t-il ». La lettre « t » encadrée de traits d’union se nomme un « t euphonique ».

Exemples d’utilisation de « y a-t-il »

Voici quelques exemples d’utilisation de « y a-t-il » dans une phrase :

  • Y a-t-il quelqu’un dans cette salle ?
  • Y a-t-il un pilote dans l’avion ?
  • Y a-t-il des questions ?

N’hésitez pas à utiliser « y a-t-il » dans vos écrits, vous ne ferez pas d’erreur !

Quand utiliser qui ou qu’il ?

La question « qui » ou « qu’il » peut poser problème à certains. Voici la solution :

  • Qui l’ comprend le pronom interrogatif sujet ou le pronom relatif sujet qui et le pronom personnel élidé l’ : Pierre parle d’un tableau qui l’intéresse : qui l’a vu ?
  • Qu’il est la conjonction que ou le pronom relatif que élidés devant le pronom personnel il.

En résumé, « qui » est utilisé pour poser une question ou pour introduire une proposition relative. « Qu’il » est utilisé pour introduire une proposition subordonnée.

Comment on écrit Sera-t-il ?

La construction est la même pour les expressions ira-t-il, a-t-on, a-t-elle, sera-t-il, existe-t-il et sera-t-il.

On écrit « y a-t-il » avec deux traits d’union et « va-t’en », avec un trait d’union et une apostrophe.

En conclusion, la bonne orthographe à utiliser est « faut-il ». Cette règle vaut également avec d’autres verbes conjugués comme « veut-il ». Attention, il ne faut pas confondre « faut-il » avec « faut-il ». « Faut-il » est une forme interrogative du verbe « falloir », tandis que « faut-il » est une forme affirmative du verbe « falloir ».

Maintenant que vous connaissez la bonne orthographe de « y a-t-il », vous pouvez l’utiliser avec confiance dans vos écrits.

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