L’erreur « Je me permet » de vous contacter… Comment conjuguer correctement le verbe « se permettre » ?
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Comment conjugue-t-on correctement le verbe « se permettre » ? Verbe du 3e groupe, le -s nous donne souvent du fil à retordre. On vous explique dans cet article comment éviter la faute à l’indicatif et à l’impératif. Bonne lecture !
Vous avez des doutes quotidiennement sur l’orthographe ? Vous en avez assez de vous demander si l’on écrit « je me permet » ou « je me permets » ? Vous n’êtes pas seul ! Ce verbe du 3e groupe est un vrai piège, même pour les plus aguerris. Mais rassurez-vous, la solution est simple et on vous la dévoile tout de suite.
Qui me permet ou permets ? La réponse simple : On écrit « je me permets »
Le verbe « permettre » est un verbe du 3e groupe (terminaison en -re), il se conjugue alors de la même façon que le verbe « mettre ». Lorsque vous conjuguez le verbe « se permettre » à la première personne du singulier, il faudra alors écrire « je me permets » avec un « s ».
Exemple : « Je me permets de vous contacter pour vous faire part de mon mécontentement. »
Faux : « Il est interdit de fumer dans l’établissement, je me permets de vous le rappeler. »
Correct : « Il est interdit de fumer dans l’établissement, je me permets de vous le rappeler. »
Pourquoi ? Parce que le verbe « permettre » est un verbe du 3e groupe et qu’il se conjugue avec un « s » à la première personne du singulier du présent de l’indicatif. La conjugaison du verbe « se permettre » est donc la même que celle du verbe « mettre ».
Comment écrire « je me permets de vous écrire » ?
Vous pouvez écrire « Je me permets de vous écrire afin de solliciter votre attention sur ma situation actuelle. »
Autre exemple : « Je me permets de vous contacter au sujet de la réunion de demain. »
Ou encore : « Je me permets de vous contacter suite à votre annonce sur le site internet. »
Dans tous ces exemples, le verbe « se permettre » est conjugué à la première personne du singulier du présent de l’indicatif. C’est donc « je me permets » et non « je me permet ».
Comment dire « je me permets de vous contacter » ?
Vous pouvez utiliser des expressions plus formelles comme « Je me permets de revenir vers vous. »
Exemple : « Je ne veux pas avoir l’air d’insister et comprendrai tout à fait que vous ne souhaitiez pas livrer ce type d’information, mais je souhaitais m’assurer que vous avez bien reçu mon précédent mail. »
Autre exemple : « Je me permets de vous contacter pour vous informer de… »
Ou encore : « Je me permets de vous contacter pour vous proposer… »
Ces expressions sont plus courtoises et plus professionnelles que « je me permets de vous contacter ». Elles permettent de montrer que vous respectez le temps et l’attention de votre interlocuteur.
Le « me », pronom personnel, fait du mot « permettre » un verbe pronominal. Mais cela ne change pas sa conjugaison.
Il se conjugue alors avec l’auxiliaire « être » et non avec l’auxiliaire « avoir ».
Exemple : « Je me suis permis de vous contacter. »
Faux : « Je me suis permis de vous contacter. »
Correct : « Je me suis permis de vous contacter. »
Pourquoi ? Parce que le verbe « se permettre » est un verbe pronominal. Il est donc conjugué avec l’auxiliaire « être » à tous les temps composés.
Quelques exemples pour tout comprendre
« Je me permets de vous offrir un cadeau. »
« Je me permets de vous contacter pour vous informer de… »
« Je me permets de vous proposer mes services. »
« Je me permets de vous demander un renseignement. »
« Je me permets de vous rappeler que… »
Dans tous ces exemples, le verbe « se permettre » est conjugué à la première personne du singulier du présent de l’indicatif. C’est donc « je me permets » et non « je me permet ».
Conclusion
Vous savez maintenant comment conjuguer correctement le verbe « se permettre » ! N’hésitez pas à utiliser ces exemples et à les adapter à vos besoins. Et surtout, n’oubliez pas que la clé est de toujours conjuguer le verbe « permettre » comme le verbe « mettre » à la première personne du singulier du présent de l’indicatif.
Maintenant que vous avez compris la règle, vous n’avez plus aucune excuse pour écrire « je me permet » !