Maîtriser l’orthographe de « s’il est possible » : un guide complet

L’orthographe française réserve parfois des surprises, et la combinaison « s’il est possible » en est un bel exemple. Souvent, on se retrouve à hésiter entre l’utilisation d’une apostrophe ou non, et à se demander si l’accord du participe passé est nécessaire. Pas de panique ! Ce guide complet vous permettra de maîtriser l’orthographe de cette expression courante et de l’utiliser avec assurance dans vos écrits.

L’expression « s’il est possible » est une contraction de « si il est possible ». La règle d’or à retenir est que le « i » de « si » disparaît devant le pronom « il » et est remplacé par une apostrophe. Ainsi, on écrira toujours « s’il » et non « si il ».

En ce qui concerne l’accord du participe passé, « possible » suit les règles habituelles d’accord de l’adjectif. Il s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte. Par exemple, « Il y a deux façons possibles de s’y rendre » et « J’ai consulté tous les ouvrages possibles ».

Cependant, il existe une exception importante. Lorsque « possible » est précédé d’un superlatif, tel que « le plus », « le moins », « le mieux », « le meilleur », il peut s’accorder ou rester invariable. L’accord est toutefois préférable. Par exemple, « Nous avons acheté des ordinateurs, les plus performants possibles » ou « C’est la meilleure des solutions possibles ».

En résumé, pour éviter les erreurs d’orthographe avec « s’il est possible », il suffit de retenir les points suivants :

  • On écrit toujours « s’il » et non « si il » devant le pronom « il ».
  • « Possible » s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte, sauf lorsqu’il est précédé d’un superlatif, auquel cas l’accord est préférable.

Quand mettre un « s » à « possible » ?

L’orthographe de « possible » peut parfois poser des questions, notamment lorsqu’il s’agit de l’accord au pluriel. La règle générale est simple : « possible » s’accorde en nombre avec le nom auquel il se rapporte. Autrement dit, il prend un « s » au pluriel si le nom est au pluriel.

Par exemple, on dira « Il y a deux façons possibles de s’y rendre » car « façons » est au pluriel. De même, on écrira « J’ai consulté tous les ouvrages possibles » car « ouvrages » est aussi au pluriel.

Cependant, il faut faire attention à une exception importante : lorsque « possible » est précédé d’un superlatif (le plus, le moins, le mieux, le meilleur), il peut s’accorder ou rester invariable. L’accord est toutefois préférable. Par exemple, on peut écrire « Nous avons acheté des ordinateurs, les plus performants possibles » ou « C’est la meilleure des solutions possibles ».

En résumé, pour savoir si « possible » prend un « s » au pluriel, il suffit de regarder le nom auquel il se rapporte. Si le nom est au pluriel, « possible » prend également un « s ». Si le nom est au singulier, « possible » reste au singulier. N’oubliez pas l’exception des superlatifs, où l’accord est préférable.

Comment savoir s’il faut écrire « c’est » ou « s’est » ?

La distinction entre « c’est » et « s’est » peut parfois prêter à confusion. Heureusement, il existe une astuce simple pour ne pas se tromper. Si vous pouvez remplacer « ce/se » par « me » ou « te », il faut écrire « se » (ou « s' »). Sinon, il faut écrire « ce » (ou « c' »).

Par exemple, dans la phrase « Il s’est donné des objectifs », on peut remplacer « s’est » par « me suis » ou « te es ». Donc, il faut bien écrire « s’est ». En revanche, dans la phrase « C’est un beau jour », on ne peut pas remplacer « c’est » par « me est » ou « te est ». Il faut donc écrire « c’est ».

N’oubliez pas qu’on peut souvent remplacer « ce » par « cela ». Cette astuce peut vous aider à déterminer si vous devez écrire « c’est » ou « s’est ».

Quand écrire « si il » ou « s’il » ?

La distinction entre « si il » et « s’il » est souvent source d’erreurs. La règle est simple : devant « il », le « i » de « si » disparaît et est remplacé par une apostrophe. On écrira donc toujours « s’il » et non « si il ».

Par exemple, on dira « S’il le faut, je le ferai » et non « Si il le faut, je le ferai ». De même, on écrira « S’il est malade, il ne viendra pas » et non « Si il est malade, il ne viendra pas ».

Cette règle s’applique également aux formes conjuguées du verbe « être » : « s’il est », « s’il était », « s’il sera », etc. On écrira toujours avec une apostrophe.

Exemples concrets

Pour illustrer les règles d’orthographe de « s’il est possible », voici quelques exemples concrets :

  • S’il est possible de venir, je serai là.
  • Il est possible que je sois en retard.
  • Il y a deux façons possibles de s’y rendre.
  • J’ai consulté tous les ouvrages possibles.
  • C’est la meilleure des solutions possibles.

En utilisant ces exemples et en appliquant les règles expliquées précédemment, vous serez en mesure d’écrire correctement « s’il est possible » dans toutes vos situations.

Conclusion

L’orthographe de « s’il est possible » peut parfois sembler complexe, mais en appliquant les règles simples et les astuces présentées dans ce guide, vous serez en mesure de l’utiliser avec assurance. N’oubliez pas que la pratique est essentielle pour maîtriser l’orthographe. N’hésitez pas à lire et à écrire régulièrement pour consolider vos connaissances.

Maintenant que vous avez toutes les clés en main, n’hésitez pas à utiliser « s’il est possible » dans vos écrits avec confiance !

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