C’est moi qui aurais : démêler le mystère de l’accord du verbe

Vous avez déjà entendu cette phrase : « C’est moi qui aurais dû le faire » ? Avez-vous déjà hésité entre « aurais » et « aurai » ? Vous n’êtes pas seul ! L’accord du verbe après « c’est moi qui » peut parfois poser des questions, mais rassurez-vous, il n’y a rien de sorcier. En réalité, la clé réside dans la compréhension de la structure de la phrase et du rôle du pronom « qui ».

Commençons par analyser la phrase « C’est moi qui aurais dû le faire ». On constate que « C’est moi qui » introduit une proposition relative qui précise le sujet de la phrase principale « C’est moi ». En d’autres termes, « qui » se rapporte à « moi » et joue le rôle du sujet du verbe « aurais dû ».

Maintenant, pour déterminer l’accord du verbe, il faut se demander : « Qui est-ce qui a dû le faire ? » La réponse est « moi ». « Moi » correspond à la première personne du singulier, et le verbe « avoir » conjugué à la première personne du singulier au conditionnel passé est « aurais ».

Ainsi, la phrase correcte est bien « C’est moi qui aurais dû le faire ». Ce principe s’applique à toutes les formes de « c’est moi qui » : « c’est toi qui », « c’est lui qui », « c’est elle qui », etc.

Des exemples concrets pour mieux comprendre

Prenons d’autres exemples pour illustrer l’accord du verbe après « c’est moi qui ».

  • « C’est moi qui ai oublié de fermer la porte. » Ici, le verbe « avoir » est conjugué à la première personne du singulier du présent de l’indicatif car « moi » est le sujet du verbe.
  • « C’est toi qui as raison. » On accorde le verbe « avoir » à la deuxième personne du singulier du présent de l’indicatif car « toi » est le sujet du verbe.
  • « C’est lui qui a trouvé la solution. » Le verbe « avoir » est conjugué à la troisième personne du singulier du présent de l’indicatif car « lui » est le sujet du verbe.

En résumé, après « c’est moi qui », « c’est toi qui », etc., le verbe s’accorde avec le pronom personnel « moi », « toi », « lui », etc., qui est le sujet réel de la phrase. Le pronom « qui » sert simplement à identifier ce sujet.

Conseils pratiques pour éviter les erreurs

Pour éviter les erreurs d’accord du verbe après « c’est moi qui », il est important de se rappeler la règle d’or : le verbe s’accorde avec le sujet de la phrase. En cas de doute, posez-vous la question : « Qui est-ce qui fait l’action ? » La réponse vous indiquera la personne et le nombre du verbe.

Voici quelques conseils supplémentaires pour vous aider à maîtriser l’accord du verbe après « c’est moi qui » :

  • Identifiez le sujet de la phrase. Le sujet est le mot qui fait l’action. Il est généralement situé avant le verbe.
  • Remplacez le pronom « qui » par le pronom personnel correspondant. Par exemple, dans la phrase « C’est moi qui ai oublié », remplacez « qui » par « je » pour obtenir « C’est moi qui ai oublié ».
  • Conjugué le verbe à la personne et au nombre du sujet. Dans l’exemple précédent, le verbe « avoir » est conjugué à la première personne du singulier du présent de l’indicatif car le sujet « je » est à la première personne du singulier.

En appliquant ces conseils, vous éviterez les erreurs d’accord du verbe après « c’est moi qui » et vous pourrez écrire des phrases grammaticalement correctes et élégantes.

L’accord du verbe après « c’est moi qui » : une question fréquente

L’accord du verbe après « c’est moi qui » est une question qui revient souvent, et il est normal d’avoir des doutes. La langue française est riche et complexe, et il est important de bien comprendre les règles grammaticales pour écrire correctement.

En utilisant les exemples et les conseils que nous avons vus, vous serez en mesure de maîtriser l’accord du verbe après « c’est moi qui » et d’éviter les erreurs courantes. N’hésitez pas à revoir les règles et les exemples autant de fois que nécessaire. La pratique est la clé de la réussite !

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