Le mystère du « qui ont » : décryptage de l’accord du verbe
Ah, le français, cette langue capricieuse qui nous oblige à jongler avec des règles grammaticales parfois complexes. Parmi ces pièges, l’accord du verbe avec le pronom relatif « qui » est un classique. Vous vous êtes déjà demandé si on devait écrire « qui ont » ou « qui a » ? Si vous êtes arrivé sur cette page, c’est que vous êtes en quête de lumière sur cette question. Pas de panique, je suis là pour vous guider à travers les méandres de la grammaire française et vous aider à maîtriser l’accord du verbe avec « qui ».
Imaginez que vous êtes en train de rédiger un article sur les grands écrivains français. Vous voulez parler de ceux qui ont le mieux compris l’âme humaine. Vous vous retrouvez face à un dilemme : « ceux qui ont le mieux compris » ou « ceux qui a le mieux compris » ? La réponse se trouve dans la nature du sujet de votre phrase. « Ceux » est un pronom pluriel, et « qui » représente ce pronom. Donc, le verbe doit s’accorder avec « ceux », et il faut écrire « ceux qui ont le mieux compris ».
Mais attention, il y a des exceptions ! Le pronom « qui » peut aussi se référer à un sujet singulier. Par exemple, si vous écrivez « celui qui a le mieux compris », le verbe sera à la troisième personne du singulier, car « celui » est un pronom singulier. L’accord du verbe avec « qui » dépend donc du nom ou du pronom auquel il se réfère.
Prenons un autre exemple : « Ceux d’entre nous qui avons lu cet article ». Ici, le « qui » se réfère à « ceux d’entre nous », qui est un sujet pluriel. Le verbe « avons » s’accorde donc avec le sujet. Mais si vous écriviez « celui d’entre vous qui a lu cet article », le verbe serait à la troisième personne du singulier, car « celui » est un pronom singulier.
Souvenez-vous : l’accord du verbe avec « qui » est une question de logique et de concordance. Il faut toujours identifier le sujet auquel « qui » se réfère et accorder le verbe en conséquence.
Quand utiliser « qu’il » ?
Le pronom « qu’il » est souvent utilisé dans des phrases impersonnelles. Par exemple, « Il faut écrire » est une phrase impersonnelle. Vous ne pouvez pas remplacer « il » par un sujet précis. Dans ce cas, vous devez utiliser « qu’il » et non « qui ». On écrira donc « qu’il faut écrire » et non « qui faut écrire ».
Prenons un autre exemple : « il est important de… » Ici, « il » est un pronom impersonnel, et le verbe « est » est conjugué à la troisième personne du singulier. Vous ne pouvez pas remplacer « il » par un sujet précis. Dans ce cas, vous devez utiliser « qu’il » et non « qui ». On écrira donc « qu’il est important de… » et non « qui est important de… ».
Le pronom « qu’il » est souvent utilisé pour introduire un verbe à l’infinitif. Par exemple, « il est important qu’il apprenne » est une phrase où « qu’il » est utilisé pour introduire le verbe à l’infinitif « apprendre ». Dans ce cas, « qu’il » est un pronom impersonnel, et le verbe « apprendre » est à l’infinitif.
En résumé, « qu’il » est utilisé dans les phrases impersonnelles et pour introduire un verbe à l’infinitif. Il est important de se rappeler que « qu’il » est un pronom impersonnel et ne peut pas être remplacé par un sujet précis.
Quand utiliser « on » et « ont » ?
Le pronom indéfini « on » est souvent confondu avec le verbe « avoir » conjugué à la troisième personne du pluriel « ont ». Le pronom « on » est utilisé pour désigner une personne ou un groupe de personnes de manière générale. Par exemple, « on dit que… » ou « on aime le chocolat ». Le verbe « ont » est la conjugaison du verbe « avoir » à la troisième personne du pluriel du présent de l’indicatif. Par exemple, « les élèves ont des devoirs ».
Pour éviter de confondre « on » et « ont », il suffit de se rappeler que « on » est un pronom indéfini et que « ont » est un verbe. Si vous pouvez remplacer le terme qui pose problème par « avaient » (imparfait de l’indicatif), alors il s’agit du verbe « avoir » conjugué à la 3e personne du pluriel du présent de l’indicatif (« ont », avec un t) : « Ces clémentines ont des pépins ».
Par exemple, si vous écrivez « on a dit que… », vous pouvez remplacer « on a » par « avaient » et obtenir « on avait dit que… ». Donc, « on a » est bien le pronom indéfini « on » suivi du verbe « avoir » conjugué à la troisième personne du singulier. Mais si vous écrivez « les élèves ont des devoirs », vous ne pouvez pas remplacer « ont » par « avaient ». Donc, « ont » est bien le verbe « avoir » conjugué à la troisième personne du pluriel du présent de l’indicatif.
En résumé, « on » est un pronom indéfini, et « ont » est le verbe « avoir » conjugué à la troisième personne du pluriel du présent de l’indicatif. Pour éviter de les confondre, il suffit de se rappeler que « on » est un pronom indéfini et que « ont » est un verbe.
L’accord du verbe après « un de ceux qui »
Lorsque « qui » est précédé de l’expression « un de ceux qui », le verbe s’accorde généralement au pluriel. Par exemple, « Un de ceux qui m’ont autrefois aidé a aujourd’hui besoin de moi ». Le verbe « ont » s’accorde avec le sujet « ceux », qui est un pronom pluriel.
Cependant, il existe des cas où le verbe peut s’accorder au singulier. Par exemple, « Un de ceux qui a le plus contribué à ce projet est absent aujourd’hui ». Dans ce cas, le verbe « a » s’accorde avec le sujet « celui », qui est un pronom singulier. La raison est que « celui » est le sujet logique de la phrase, et non « ceux ».
En résumé, l’accord du verbe après « un de ceux qui » dépend du sujet logique de la phrase. Si le sujet logique est « ceux », le verbe s’accorde au pluriel. Si le sujet logique est « celui », le verbe s’accorde au singulier.
L’accord du verbe après « qui » : les règles générales
Pour accorder le verbe avec le pronom relatif « qui », il faut suivre les règles suivantes :
- Trouver le nom ou le pronom que le « qui » remplace.
- Trouver le nombre (singulier ou pluriel) de ce nom ou pronom.
- Accorder le verbe avec ce nombre.
Par exemple, dans la phrase « Les élèves qui ont réussi l’examen sont heureux », le « qui » remplace le nom « élèves ». « Élèves » est un nom pluriel, donc le verbe « ont » s’accorde au pluriel.
Cependant, il existe des cas où la règle générale ne s’applique pas. Par exemple, si « qui » est précédé d’une apostrophe plutôt que d’un attribut, le verbe est généralement à la deuxième personne (du singulier ou du pluriel, selon le contexte). Par exemple, « C’est toi qui as raison », « C’est vous qui avez raison ». Dans ces cas, le « qui » ne remplace pas un nom ou un pronom, mais il est utilisé pour introduire une proposition relative.
Conclusion
L’accord du verbe avec « qui » peut être un sujet complexe, mais en suivant les règles générales et en étant attentif au contexte, vous devriez être en mesure de l’utiliser correctement. N’oubliez pas que l’accord du verbe avec « qui » est une question de logique et de concordance. Il faut toujours identifier le sujet auquel « qui » se réfère et accorder le verbe en conséquence. Si vous avez un doute, n’hésitez pas à consulter un dictionnaire ou une grammaire.