« C’est moi qui ferai » ou « C’est moi qui ferais » : Décryptage des subtilités grammaticales

Vous êtes-vous déjà retrouvé face à un dilemme grammatical, hésitant entre « c’est moi qui ferai » et « c’est moi qui ferais » ? Ce petit piège linguistique peut se révéler d’autant plus d’actualité lorsque l’on souhaite exprimer une action future ou une intention hypothétique. Ne vous inquiétez pas, décrypter ces subtilités grammaticales n’est pas aussi compliqué qu’il n’y paraît.

La clé pour démêler ce mystère réside dans la compréhension des modes verbaux utilisés. « Je ferai » est conjugué au futur simple, tandis que « je ferais » est conjugué au conditionnel présent. Ces deux modes verbaux, bien qu’ils puissent sembler proches, convoquent des nuances sémantiques distinctes.

Le futur simple, « je ferai », exprime une action à venir qui est considérée comme certaine ou probable. Imaginez-vous annonçant à un ami : « Je ferai le gâteau pour ton anniversaire ». Vous exprimez ici une action future, que vous pensez réaliser avec une certaine certitude.

Le conditionnel présent, « je ferais », en revanche, exprime une action future qui est hypothétique ou incertaine. Prenons un autre exemple : « Je ferais un tour à la plage si le temps le permettait ». Ici, l’action future (aller à la plage) est conditionnée par un événement incertain (le temps).

En résumé, « c’est moi qui ferai » convient lorsque vous exprimez une action future que vous jugez probable, tandis que « c’est moi qui ferais » se révèle plus adapté lorsque l’action future est conditionnée par une éventualité ou une hypothèse.

L’accord du verbe : « C’est moi qui fais » ou « C’est moi qui fait » ?

Le choix entre « c’est moi qui fais » et « c’est moi qui fait » pose souvent question. La réponse est simple : le verbe doit s’accorder avec le sujet de la phrase, qui est « moi ».

Dans la phrase « c’est moi qui fais la vaisselle », le pronom personnel « moi » est l’antécédent du pronom relatif « qui ». Le verbe « faire » doit donc s’accorder avec « moi », qui est à la première personne du singulier. On écrira donc « c’est moi qui fais la vaisselle ».

La même règle s’applique à toutes les personnes : « c’est toi qui fais la vaisselle », « c’est lui qui fait la vaisselle », « c’est nous qui faisons la vaisselle », « c’est vous qui faites la vaisselle » et « ce sont eux qui font la vaisselle ».

En résumé, le verbe « faire » s’accorde toujours avec le pronom personnel qui précède le pronom relatif « qui ».

« C’est moi qui ai » : Un cas particulier

Lorsque l’on utilise l’auxiliaire « avoir » pour former le passé composé, il peut y avoir une petite confusion. Prenons l’exemple de la phrase « c’est moi qui ai gagné ».

Dans ce cas, « ai » est la conjugaison du verbe « avoir » à la première personne du singulier au présent de l’indicatif. Il s’agit de l’auxiliaire qui sert à former le passé composé.

On peut donc résumer la règle comme suit : lorsque l’on utilise « c’est moi qui » avec le verbe « avoir », on utilise la conjugaison du verbe « avoir » à la première personne du singulier au présent de l’indicatif. Ainsi, on écrira « c’est moi qui ai gagné », « c’est moi qui ai mangé », « c’est moi qui ai vu » et ainsi de suite.

Des exemples concrets pour illustrer la règle

Pour consolider votre compréhension de ces règles grammaticales, voici quelques exemples concrets :

  • « C’est moi qui ferai le gâteau pour ton anniversaire » : l’action future (faire le gâteau) est considérée comme certaine.
  • « C’est moi qui ferais le gâteau si j’avais le temps » : l’action future (faire le gâteau) est conditionnée par une éventualité (avoir le temps).
  • « C’est moi qui fais la vaisselle tous les soirs » : le verbe « faire » s’accorde avec le pronom personnel « moi ».
  • « C’est moi qui ai gagné le concours » : on utilise la conjugaison du verbe « avoir » à la première personne du singulier au présent de l’indicatif.

N’hésitez pas à appliquer ces règles à vos propres phrases pour vous familiariser avec ces subtilités grammaticales.

Conclusion : Une grammaire accessible

En conclusion, la grammaire française, bien que parfois complexe, est accessible à tous. En comprenant les règles et en s’entraînant à les appliquer, vous pouvez améliorer votre maîtrise de la langue et écrire avec assurance.

N’oubliez pas que la pratique est la clé pour progresser. N’hésitez pas à lire des textes en français, à écrire des phrases et à demander de l’aide si nécessaire.

Avec un peu de patience et de persévérance, vous devenez un expert en grammaire française !

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